Note de l’auteur

POURQUOI CE TITRE ?

Je ne voudrais pas que le lecteur se méprenne. En déclarant « Je suis un Maasaï », je ne désire aucunement mettre en avant un ego qui, faute d’une réelle initiation, n’eût rien capté d’autre que l’écho de ses manques, mais faire entendre l’énergie que les Maasaï m’ont donnée, pour la transmettre à mon tour.

Parce qu’il y a urgence. Un peu comme lorsque le président américain John Fitzgerald Kennedy s’écria devant le mur de Berlin : « Ich bin ein Berliner ! »

J’ai aussi voulu rendre hommage à S.E. Abdou Diouf, secrétaire général de la Francophonie, qui a saisi cette énergie jusque dans mes photographies et s’est lui-même donné ce titre : « Xavier Péron a reflété la profondeur intime de l’humanisme maasaï. Ses images méditatives sont le reflet d’une osmose troublante, mystérieuse et hors du commun avec des hommes que je considère comme mes frères d’âme. Avec lui, avec elles, je puis proclamer et écrire : « Je suis un Maasaï ! » (préface à L’Être à Voir, la résistance intérieure des Maasaï, de X. Péron, Monde Global, 2007).