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VOICI DES PAGES qui permettent de découvrir la vie et la pensée de frère Roger. Elles présentent quelques-uns de ses textes, extraits de ses nombreuses publications et réunis sous les titres de ses principaux livres.

L’héritage qu’il a laissé est vivant. Il avait une certitude : Dieu est uni à chaque être humain, même à celles et ceux qui n’en ont pas conscience. Dans cette confiance en la présence de Dieu, il trouvait une paix qu’il cherchait à communiquer à d’autres.

La confiance en Dieu lui a donné le courage d’anticiper souvent le mouvement de l’Histoire. Il a ouvert des chemins là où d’autres n’en voyaient pas. Et cela tant pour susciter une réconciliation entre chrétiens que pour contribuer à la paix dans la famille humaine.

Il était conscient des grands bouleversements qui allaient changer profondément nos sociétés. Il a vu très tôt que la modernité rendrait difficile la confiance en Dieu, il comprenait ceux qui traversaient des doutes.

Mais il n’avait pas peur des évolutions nouvelles. Au contraire, les découvertes scientifiques le passionnaient et allumaient en lui l’espoir d’une amélioration des conditions de vie des plus démunis.

Son attention aux jeunes l’a conduit à répéter souvent : « J’irais jusqu’au bout du monde si je le pouvais pour dire et redire ma confiance dans les jeunes générations. »

Sa mort reste un mystère. Toute sa vie il a ressenti douloureusement la souffrance des innocents. Et voilà que, par une mort violente et sans raison, il a rejoint lui-même ces innocents.

Comme Jean le Baptiste, frère Roger n’a pas cherché à se mettre au centre, il a voulu montrer le Christ, montrer la présence de Dieu. Par sa vie et par sa mort, il nous a dit clairement que l’amour de Dieu était sans limites et que la vocation de chacun était de vivre pour aimer.

FRÈRE ALOIS